En fonction des thématiques programmées dans les expositions temporaires, le temps de la visite peut-être assez réduit. Il est recommandé aux visiteurs de commencer la visite par le parcours des thématiques permanentes au 2e étage avant de descendre au 1er étage pour découvrir les expositions temporaires.
L'exposition temporaire est planifiée jusqu'au 28 août 2022, Mme Lisa MENDES DA PAULA est jointe à l'équipe de rédaction afin d’apporter son point de vue d'une jeune étudiante de 18 ans. Les passionnés d'histoire de la Conquête de l'Ouest américain seront comblés avec une certaine richesse documentaire sur les différents peuples indiens.
Les différents supports présentent un immense territoire partagé par des tribus indiennes et les différents animaux comme le Bison d'Amérique du Nord. En général, le mode de vie nomade est guidé par la recherche de son alimentation. L'exemple le plus frappant est la migration des tribus indiennes en fonction des déplacements des millions de bison.
On peut regretter que le choix de l'exposition se soit focalisé sur le mode de vie des indiens et sur la perception européenne des "Sauvages d'Amérique". Une présentation des mouvements de déplacement des animaux sauvages comme le Bison au fil des saisons sur tout le territoire américain aurait permis de mieux cerner la gestion alimentaire des peuples nomades.
Le "Sauvage d'Amérique" des colonies européennes a fasciné les élites européennes. Est-ce que le "Sauvage" est un Homme avec toutes les prérogatives de sa condition humaine ou un "Sous-Homme" ?, cette question a enflammé les discussions des philosophes et des théologiens. Les artistes se sont emparés de ce fait de société par des représentations plus ou moins réalistes de la réalité de la cause indienne.
La présentation ethnologique des indiens d'Amérique du Nord se traduit avec un certain nombre d'attributs vestimentaires, .... et de rites à respecter dans une société humaine organisée.
La jeune génération n'a pas été bercée aux westerns et aux exploits du légendaire Buffalo Bills qui est ancré dans l'imaginaire collectif américain. Elle découvre une épopée de l'Histoire de l'Humanité à travers une présentation où "L'Homme blanc" a triomphé de peuples sauvages qui massacraient les colons blancs......
Actuellement, il est reconnu le génocide des peuples indiens d'Amérique du Nord et la confiscation de leur immense territoire. Les recherches sur leur mode de vie nomade en préservant l'écosystème sont des pistes en réhabilitation de ces peuples oubliés de l'Histoire.
L'exposition temporaire "La Terre en Héritage, du Néolithique à Nous" traite le sujet de l'Homme par rapport à son environnement. Le progrès technique est abordé sous son aspect environnemental. L'évolution de l'espèce humaine sur tous les continents a eu un impact sur l'écosystème de la Terre. L'essor démographique engendrée par le progrès technique dans le domaine de la santé et de l'alimentation contraint l'espèce humaine à surexploiter les richesses naturelles et à détruire les conditions requises pour vivre sur la Terre.
Le visiteur est interpellé par les déchets de la société de consommation à travers plusieurs animations et panneaux d'information. L'ère du plastique, cette matière employée dans tous les domaines comme le textile, l'automobile, la construction, ... est générateur d'une pollution sans précédente de la planète dans des centaines d'années.
Les différentes animations sont conçues pour un usage familial avec des enfants. L'idée est de transmettre un message vers les nouvelles générations pour limiter l’impact environnement de l'action humaine.
La représentation symbolique du début de l'exploitation de l'espèce humaine de la Terre est marquée par cette pierre. Ce marqueur sociétal rappel à l'Homme que depuis la création de la Terre il y a + 4 milliards d'années, des espèces animales ont régné des millions d'années puis elles ont disparu. L'homme a su s'affranchir récemment de sa condition primitive pour conquérir le monde, mais aujourd'hui il menace l'existence de la Terre entière.
Chaque animation aborde un thème de manière pédagogique. Des notes synthétiques résument le principe général du sujet, puis des objets sont exposés afin de visualiser l'objet final de l'application.
Cette œuvre est le symbole des défis environnementaux à relever afin de "sauver" la planète de l'action humaine.
L’exposition temporaire "Jusqu'au bout du monde, Regards missionnaires" traite le sujet de l’évangélisation de certains continents par l'action des missionnaires catholiques. La carte permet de situer et de dater l'action sur le terrain de ces prêtres.
L'exposition s'est appropriée les récits et les objets collectés par les missionnaires lyonnais au cours du XIXe siècle afin de proposer une lecture de cette épopée vers des terres lointaines. A travers le récit, on peut imaginer les difficultés à surmonter pour vivre sur un terrain souvent hostile et de comprendre le sens pratique en s'appropriant les techniques ancestrales utilisées par les différentes peuplades.
Il est recommandé de lire les explications de chaque missionnaire afin de situer et de comprendre la réalité de son terrain à la fois sociétal et religieux. Chaque missionnaire apportait sa foi et ses croyances, mais il était confronté à des pratiques religieuses ancestrales. La conversion exigeait la compréhension de ces pratiques sociétales à travers la maîtrise des langues et des dialectes.
A travers les objets exposés, les missionnaires explorateurs ont été confrontés à une adaptation locale. On a deux exemples avec le canoé et la raquette.
Les missionnaires ont rapporté dans leurs valises un certain nombre de figurines ce qui permet une certaine compréhension de la représentation sociétale des lieux explorés.
Au final, cette exposition aborde le sujet de l'évangélisation par le biais du travail de terrain des missionnaires lyonnais. Ce regard mérite l'attention du public qui raconte une page de l'Histoire chrétienne du diocèse de Lyon.
L'exposition " L'Oiseau rare de l'Hirondelle au Kakapo" était une exposition qui devait initialement se terminer le 2 janvier 2022, elle a été prolongée sans date de fin. On regrette le peu d'oiseaux exposé, il y avait 240 espèces alors que le fond muséal dispose de la 2ème collection la plus importante de France.
Il y a une belle collection d'oiseaux dans l'une des vitrines de l'espace des collections permanentes au 2e étage.
86 Quai Perrache 69002 Lyon Tél: 04.28.38.11.90 e-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Horaires: du mardi au dimanche & jours fériés 10h30 - 18h30
Fermeture le 1er janvier, le 1er mai, le 1er novembre et le 25 décembre
Tarifs: adulte 9 €, étudiant (- 26 ans) gratuit, jeune non actif (- 18 ans) gratuit, jeune actif (18 - 25 ans) 5 € Les conditions de la gratuité